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Message par Moinonminou Sam 26 Nov 2011 - 17:11

Fao': Oui, il s'ennuyait vraiment vraiment beaucoup...c'était la condition...'3'
Maev': bouh...je fais des fautes...je le sais... Si j'ai interrompu l'échange avec ce qu'il se passe dans la ville...c'est que...je ne savais pas trop quoi mettre '3' et...pour autre chose aussi...
Jeana': mmmm...Vlad' a perdu ses eaux...'3' *sbaff*
Merci à vous trois! =D Merci beaucoup!
Partie 8: La vengeance est un plat qui se mange froid


************************************************************Faolin**********

J’entre le premier dans la tente. Mes regards fusent de tous les côtés, effrayés par le capharnaüm qui n’était pas là il y a à peine trois minutes : la table a valsée près de la porte, les lits sont renversé, les coffres ont atterris à l’opposé et ouverts, vomissant leurs contenus. Je cherche la source du cri déchirant que nous avons entendu moi et Moinon. Soudain, mes yeux voient mon ami iop, étendu à terre, au milieu de la tente, geignant sur le ventre, se tenant les côtes. Je me rue vers lui, pendant que Moinon entre en criant son prénom. Je le retourne sur le dos et il me jette un regard horrifié.

- Partez…murmure-t-il à bout de force.
- Quoi ? Pourquoi ? Que se passe-t-il ? M’affole-je.
- Partez… il est là…
- Comment ça il ?
- VLAD’ ! VLAD’ ! REPOND-MOI ! Hurle Moinon en s’effondrant à genoux à côté de moi.
- Magnon…Fao’…partez…je vous en supplie…
- VLADISOUPE !


Je me lève, prenant conscience du danger qui est (ou était) dans cette tente. Je relève vivement Moinon et me dirige vers la porte. La xélorette se débat et hurle de la laisser mais je ne faiblis pas. Si Vlad’ nous demande de partir, c’est qu’il sait quel malheur peut nous arriver …enfin surtout à Moinon. J’arrive près de la porte.

Je suis bloqué.

Une douleur s’empare de mon ventre dans lequel, mes organes semblent avoir explosés subitement. La douleur s’empare de tout mon corps et me fait tomber à genoux, le souffle coupé.

- Fao’ ? murmure Moinon. Faolin ?!
- Moinon…


Avant que je ne puisse terminer ma phrase je suis projeté en avant. Ma colonne vertébrale est comme brisée. Je ne peux que souffler bruyamment. Elle me regarde en écarquillant ses yeux comme jamais. Des larmes semblent couler derrière son masque et tombent sur son armure. Elle murmure mon prénom.

- Que t’arrive-t-il ? Pourquoi tu tombes et tu te projettes ainsi ? Pourquoi ? Que se passe-t-il ? S’affole-t-elle.
- Moinon…part…loin…très loin…réussis-je à souffler.
- Où…et pourquoi ? Pourquoi ? Sanglote-t-elle.
- Loin…court…sauve-t…


Ma tête valse en arrière et mon corps suit le mouvement en un magnifique salto arrière. Un liquide chaud se répand sur mon visage. Cette fois-ci elle geigne comme son mari. Mais il est où ? D’où m’attaque-t-il ? Je me redresse péniblement, le nez en sang. Je prends ma paire de lunette cassée et la balance. Moinon me regarde, gémissante. Je prends une grande inspiration et mon courage à deux mains.

- Lâche ! Cris-je. M’attaquer ainsi ? N’avez-vous au…

Mes jambes glissent et mon postérieur se brise par terre, en coupant de nouveau mon souffle. Un bruit sonore retentit et Moinon regarde nerveusement vers sa direction. Je fais de même et mes yeux s’écarquillent. Vlad’ gémit un peu plus fort. C’est donc à ça que ressemble Xélor ?

- Aucune fierté ? Continu le dieu. Si, bien sûr que j’en ai une…Mais sois sans crainte, elle ne sera pas entachée par la mort commise en parfaite lâcheté d’un vulgaire éni.
- Xélor…geigne Moinon.
- Namën, veuillez bien vous taire. Vos gémissements me gène dans mes actions. Mais n’aillez crainte, votre tour viendra aussi ma chère Minou.
- Du Gondor. Rugit une voix.


Mon regard crispé se tourne difficilement vers mon ami qui vient de se lever. Il tremble de partout et ses pas sont hésitants.

- Elle se nomme du Gondor…et vous ne la toucherez pas. Grogne-t-il.
- Je vous préférai plus obéissant mon cher Valimir. Ne pas la toucher ? Et bien…quel défit peu intéressant.
- Toujours aussi odieux ! Mais vous ne pouvez porter la main sur votre disciple !
- Et pourquoi ça ?
- Car…c’est…votre…disciple…souffle-je le plus fort possible. Et vous… vous… devez…de la…protéger.
- Toi je ne t’ai jamais apprécié. Sauf quand tu as été assez bête pour suivre Vlad’ et entrer dans mes armées.


Son pied atterrit dans mon ventre et me plie en deux. Moinon laisse échapper un gémissement d’effrois et Vlad’ semble être rongé par une rage indescriptible. J’ai envie du lui dire de ne rien faire mais ne peux : le souffle me manque à nouveau.

- Bref, je disais : Quel défit peu intéressant.
- Enfoiré ! Jure mon ami.
- Mais, je crois que je me suis trouvé un autre défit beaucoup plus alléchant : Je vais la toucher elle…et…ce que vous chérissez.


Je relève mon visage vers lui et remarque qu’il pointe la xélorette, mais plus précisément…son ventre. Comprenant l’horreur qui se dessine dans le regard du dieu, une haine envahit mes poumons et y remplace l’oxygène. Je me relève faiblement, près à m’interposer. Toucher à une femme, peut-être…mais à son enfant si faible : pas question.

- Salaud…grogne-je.
- Tu es increvable toi…dit-il.
- Vous ne le toucherez pas ! Rugit Valimir qui se rut sur Xélor.


Je n’avais jamais vu la haine envahir quelqu’un, je ne faisais que l’imaginer quand je lisais un passage littéraire où un des personnages étaient décrits comme « brûlant » de haine. Je l’ai vu bien évidemment dans des yeux, comme dans ceux de ma femme, quand elle voulait me reprocher quelque chose, je l’ai vu sur des visages comme lorsque je me battais. Mais là, un corps tout entier dirigé par la haine et la vengeance…jamais. Je me demande d’abord si ce n’est pas moi qui commence à halluciner, mais je n’ai pas le temps de douter plus sur ma capacité cérébrale : je dois aider mon ami. J’engage mes bras dans un mouvement d’attaque voulu le plus vif possible. Mais, comme Vlad’, je n’ai pas le temps de toucher ma cible. C’est stupide ce que nous faisons…nous battre contre le dieu du temps, c’est comme qui dirait : Mission impossible.

Cette fois-ci, c’est comme si mon thorax avait explosé. J’écarquille les yeux sous la douleur et de ma bouche perle un liquide sombre. Je vois Vlad’, qui lui s’agenouille vivement, rabattant ses mains sur son entre-jambe. Nous voilà liquidé, alors que nous n’avons fait qu’un pas, et lui semble n’en avoir fait aucun. Moinon tremble comme jamais et s’efforce de garder pour elle ses geignements. Mais qu’attend-t-elle pour nous aider elle ?

- Salaud ? Moi ? Continu Xélor. Mais que je sache, ce n’est pas moi qui aie fait écrouler le plan de quelqu’un. Ce n’est pas moi qui aie laissé une centaine de personne se faire écraser par des murofiens débiles. Alors ? C’est moi le salaud dans l’histoire ? Vous méritez tous la même sentence. Tous sans exceptions.
- Mais…comprenez-nous Xélor…commence Moinon. Nous n’allions pas laisser nos amis mourir…
- Vos amis ? Mais, vous n’avez aucune pitié ma chère, pour les personnes de la même classe que vous. Décidemment, vous faîtes vraiment tout de travers Namën.
- Nos amis sont attaqués, nous n’allions pas rester bras croisés juste parce que mes camarades xélors sont les attaquants.
- Pas les bras croisés, non. Mais aider ceux de votre camps oui.
- Et bien, c’est ce que j’ai fais. J’ai aidé les murofiens.
- En en tuant quelque peu non ?
- C’était une erreur.
- Vous tenez bon ma chère, mais au fond, vous êtes rongée par le remord, par la culpabilisation. Vous regrettez d’avoir suivit votre mari et de ne pas m’avoir écouté. Vous regrettez d’avoir envoyé une centaine de xélor à la mort.
- Comment…pourrait-elle regretter ça ? Dis-je.
- C’est…elle qui nous…a…donné l’idée. Réplique Vlad’.
- C’est justement pour ça qu’elle culpabilise. Elle sait que tout ce qui ce passe maintenant, sont à cause d’elle. N’est-ce pas Namën Minou ?


Moinon est toujours effondrée à mes côtés. Elle tremble et j’imagine bien sa bouche s’ouvrir et se fermer plusieurs fois : elle ne sait que dire. J’en conclue que c’est la vérité. Je l’entends inspirer puis, elle se lève. Je lève le bras pour la retenir, mais elle ne me regarde même pas : elle fixe Xélor.

- Et bien pour tout vous dire, je m’en étonne moi-même, mais je ne regrette absolument pas d’avoir envoyé cette « centaine de xélor à la mort ». L’un d’entre eux m’a fait la plus grosse peur de toute ma vie et a faillis attenter à ma vie, de ce fait, je ne culpabilise pas du tout d’en avoir exterminé une centaine de gens comme lui. Et je vous le redis une dernière fois : je ne me nomme plus Namën Minou. Mon nom est : Moinon du Gondor !
- Quel courage. Du Gondor ou Minou, je n’en ai que faire. Tout ce que je sais, c’est que je vais prendre un malin plaisir à vous exterminer, toi et le bébé.
- Ce ne sera pas sans mal cher dieu. Dit-elle en matérialisant son énorme montre.
- Ho ! J’ai peur ! Mlle Minou va s’en prendre à moi ! ironise la divinité.


Seulement, elle n’a pas le temps de répliquer : un son de métal résonne dans toute la tente. Valimir venaient d’envoyer sa lame vers Xélor et celui-ci à paré.

- Vous aussi elle vous fait peur ? Demande Vlad’ en souriant.

Puis, il lui renvoi sa lame vers l’abdomen. Cependant, il s’effondre encore une fois avant d’avoir pu le toucher : sa tête se balance en arrière et de ses lèvres jaillit le même liquide sombre que moi. Mon ami souffre de nouveau en gémissant. J’essaie de recouvrer mes forces, mais seules quelques-unes parviennent à mes jambes, qui me lèvent quand même. Je murmure un Mot mais, comme je l’avais prévu, avant que la dernière syllabe ne sorte de ma bouche, je suis envoyé contre la table et je sens ma colonne vertébrale se briser sur elle.

- Bien, nous revoilà seul à seul ma chère disciple. Grince Xélor.

Puis, pour la première fois, il bouge et court vers Moinon. Elle lui balance sa montre dans la figure mais il l’esquive. Elle disparait et réapparait derrière lui et lui envoie un de ses engrenages. Il évite et se téléporte derrière elle à son tours et essaye de lui envoyer un coup dans le dos. Elle s’éclipse près de Vlad’.

- Et bien…quelle maîtrise pour le moment. Dit-il. Voyons voir si je passe à la vitesse supérieure.

Cette fois-ci, elle est propulsée contre un coffre. Vlad’ crie et Xélor ricane. Le iop se relève difficilement pour ré-atterrir la tête la première contre le sol. Xélor est alors envoyé à genoux, le dos courbé : Moinon a attaqué. Elle vole encore une fois plus loin et lui finit la tête dans la carte de planification. C’est un combat incompréhensible. On ne voit ni les attaquants, ni leurs attaques. On ne que les voir tomber à terre ou être propulsé. Elle tombe à genoux, et il voltige. Le masque de Moinon vole et Xélor laisse échapper un gémissement. Elle a le nez en sang, il est propulsé pas loin de moi. Elle tombe sur le dos en criant de douleur et il s’écrase sur les lattes du lit le plus proche. Elle crie en faisant un roulé-boulé contre une table, il est envoyé contre un coffre qui se brise. Il se relève et semble avoir perdu son sang froid de tout à l’heure.

- Je dois admettre Moinon…que vous maîtrisez bien le temps.
- Merci…souffle-t-elle.
- Mais s’en est terminé ! Rage-t-il.

Le voici, enlaçant la xélorette qui se téléporte près de moi. Elle tremble. Je jette un coup d’œil à mon ami iop. Il est horrifié et je me rends compte que je le suis aussi. Nous sommes perdus. Il va tous nous tuer les uns après les autres, et il semble avoir envie de commencer par la xélorette. La plus faible d’entre nous, mais la plus forte contre lui. Si elle n’arrive pas à le battre…comment pourrions-nous le faire ? Leur course-poursuite continu encore quelques secondes. Elle semble épuisée et lui increvable. Elle protège maintenant son ventre de ses bras. Ce bébé ne ressortira jamais vivant de cette tente.

- Fuis ! Crie le iop. Fuis Moinon ! Loin !
- Pas question ! Rugit l’intéressée. Vous laisser ainsi ?
- Laisse-nous ! Sauves-toi ! Sauves ta vie et celle du bébé !
- Non ! Pas sans vous ! Là je culpabiliserai !


Elle s’éclipse encore quelques fois suivie de près par la divinité. Que ressent-on quand on essaye de protéger quelque chose alors que l’on sait très bien qu’on va y trépasser ? Elle est poursuite par la mort, la sienne et celle de l’être qu’elle protège. Elle tremble de plus en plus, le stress l’a envahit. Je me souviens de la valse que nous avons dansée, il y a à peine un quart d’heure. Elle semblait si heureuse, si apaisée. Et maintenant, elle tremble, débordant de stress et de peur, poursuivie par un dieu qui en veut à son enfant. Cependant, elle tient bon. Elle ne cesse de s’éclipser partout où elle le peut évitant toujours de peu l’enlacement mortel du dieu. Cette femme, si peut téméraire et courageuse d’habitude, ne peut être Moinon…c’est une mère qui fera tout pour sauver son enfant.

Xélor est de plus en plus enragé. Il est comme Valimir il y a quelques minutes : envahit et rongé par la haine. Ne peut-il pas porter le coup fatal maintenant ? Est-il si faible contre cette xélorette ? Non. Un crie éclate dans la tente. Moinon est immobile et ses yeux presque exorbités. Elle regarde son ventre. Des larmes s’accumulent sur son visage ensanglanté. Il a réussit. Elle geigne dans une horrible expression, montrant la souffrance qu’elle endure. Puis, un éclair rugit dans ses yeux. Elle se redresse. Xélor vole contre un coffre. Il est ensuite renvoyé la tête la première dans un coin de table, puis son corps se brise contre un lit avant de se tortiller contre une chaise lui arrivant en pleine figure. Elle est folle de rage.
Moinon est propulsée contre un meuble et atterrit le souffle coupé aux côtés de son mari qui geigne de plus en plus. Xélor arrive, triomphant. Il lève sa botte et l’écrase sur le ventre de la xélorette. Valimir hurle et malgré moi, je laisse échapper un gémissement effrayé. Moinon est tordue par la souffrance. Des larmes silencieuses coulent sur ses joues et sa bouche est grande ouverte, comme si elle criait. Son visage entier est convulsionné par la douleur. Un silence s’installe dans la tente. Nous allons tous périr.

- Alors Valimir ? Content ? Tu as vu comme j’ai relevé ton défi ! Ricane victorieux la divinité.
- Magnon…Magnon…sanglote le iop en prenant sa femme dans ses bras. Magnon…je t’en supplie…regarde-moi…Ne t’inquiète pas…tout va bien se passer…


Xélor prend Vlad’ par le col et le lève brutalement.

- Alors ? Tu as vu ? Ta femme souffre, ton ami aussi et ton bébé n’est plus. Tu as vu ce qu’il en coûte aux audacieux qui osent briser mes plans ? Je les brise aussi.

Il jette le iop par terre. Il attend quelque chose. Valimir revient près de Moinon et la reprend dans ses bras pour la réconforter. Xélor se retourne alors vers moi et me prend aussi par le col. Il m’envoie vers les deux du Gondor.

- Voilà ! Voilà les trois misérables qui ont anéantis mes plans ! Rugit-il. Le quel vais-je faire périr en premier ?

Je regarde mes deux amis, et je remarque qu’ils n’en ont que faire. Vlad’ cajole toujours Moinon qui pleure contre lui. Moi, je n’ai personne. Alors, pour leur laisser du temps à eux, je rassemble mes dernières forces et me lève. Je m’offre à la mort. Xélor semble ricaner sous son masque. Avant que je n’ai pu faire quoique ce soit, une douleur lancinante travers mon ventre et me voilà de nouveau en l’air pour me fracasser contre un coffre. Ma tête heurte un coin et quand je passe une main sur mon crâne, je sens un liquide chaud se répandre sur elle. Un autre coup écrase mon thorax et un autre semble éclater mes lèvres et mon nez. Je ne peux qu’entendre les gémissements d’effrois de Moinon et le silence de Vlad’.

***********************************************************Moinon**********

J’ai mal. Mon ventre est comme démolit. J’ai perdu. J’ai tout perdu. Mon enfant…mon bébé…est anéantit. Je n’ai sus le protéger. Une douleur se répand chaque seconde dans tout mon corps, le paralysant. J’ai mal. Je souffre. Même dans les bras de mon mari je n’arrive pas à récupérer mes forces. J’ai même l’impression que le contact entre mon corps et le sien me meurtrit. Il passe ses mains sur mon ventre et là, je ne ressens rien. Le bébé ne remue plus dans tous les sens. Il ne frappe plus les courroies de ses poings ou ses pieds. Mon bébé n’est plus…comme l’a dit Xélor…et…c’est peut-être le dernier moment que je passe avec Vlad’. Fao’ a été expulsé comme un vieil insecte contre un coffre. Maintenant Xélor est de nouveau devant nous. La sentence arrive. La mort est là, dans la tente. Tuée par sa divinité…est-ce que quelqu’un le saura ? Comment vont s’en tirer les murofiens ? Ils seront anéantis à leur tour après nous. Les enfants que je gardai… eux aussi mourront. Nos amis aussi… Ma secrétaire… Jeana’… Miamimwa…Maeve et Nico’…Mimi…Lisiana…Cat’…Ninon et Panach… Kamilla… Toro’… Ninar… Darkly… Sladiv… Gemstone… Kiri’…Cyanne et Kalaen…le petit Sébastien…Héloïse et Janys…mes collègues …Waelle et Akeha… Charly…Tous…

Ils vont tous périr comme nous.

Xélor pointe du doigt mon Vladisoupe. Il ne bouge cependant pas. Il continue à me cajoler. De ses yeux, coulent des larmes intarissables. Nous avons perdu celui que nous attendions et nous allons mourir. Alors, pour l’encourager je lui offre mon plus beau des sourires. Je lui souris comme jamais. De toutes mes dents. Je force mes yeux à rire et mon visage à abandonner sa souffrance. Mes lèvres dessinent le plus sublime de tous les sourires que je puisse faire. Tout ça pour toi…Vlad’…Prend-le mon sourire. Je te rejoindrai de toute façon. Ses yeux me regardent avec étonnement. Je continue pourtant. Je veux lui donner toute la joie qui puisse encore se trouver en moi. Je veux lui transmettre tout le courage que je puise de mes entrailles. Je veux tout lui donner. Je n’ai pas pu lui offrir la vie, la vie de celui ou celle que nous attendions, alors, je veux lui transmettre tout ce que j’ai en moi maintenant, tout ce qu’il m’a toujours prodigué. Tout. Tout jusqu’au plaisir que je ressentais quand il me regardait. Jusqu’à l’excitation que j’avais quand j’entendais la porte de chez nous s’ouvrir, annonçant son retour. Jusqu’à la chaleur qu’il me donnait quand il me serrait dans ses bras lors des températures basses. Jusqu’au bonheur qui m’envahissait lorsqu’il me permettait d’entrer dans son bureau pour y lire le dernier passage écrit qu’il m’offrait. Tout. Tous ces moments avec lui. Tout cela, j’essaie de lui transmettre par ce dernier sourire. Puis, dans ses yeux, je lis ma joie ou…peut-être est-ce la sienne ? Nos visages se contemplent, souriants. Et comme dans un dernier adieu, nos lèvres se trouvent et s’enlacent.

Ce moment de bonheur est coupé par Xélor qui m’envoie valdinguer près de Faolin. Mon dos heurte le sol et mon souffle est coupé. La douleur au ventre reprend de plus belle. Je gémis encore. La divinité reprend mon mari par le col et le balance à terre.

- Alors ? Valimir du Gondor ? Triste de devoir quitter sa Moinon ?

Vlad’ se relève péniblement et sur son visage, une expression neutre s’affiche. Il regarde simplement Xélor, ne montrant ni tristesse, ni joie, ni souffrance. Rien.

- Regarde ! Regarde ! Dit le dieu temporel en me pointant moi et l’éni. Regarde comme ta femme et ton ami souffre ! Tout cela à cause de toi !
- Et pourquoi serait-ce ma faute ? Répond tranquillement Vlad’. C’est vous qui les avez frappés.
- C’est toi qui les as menés dans ce pétrin ! Sans toi, Moinon serais en ce moment avec ses amis ! et Fao’ serait dans la bonne armée ! Et ils ne seraient pas en train de souffrir ainsi ! Regarde comme Moinon n’en peut plus ! Regarde comme elle est désespérée ! Regarde Faolin comme il ne ressemble plus à rien ! Regarde le ton ami !
- Ils n’étaient pas obligés de me suivre. Moinon aurait pu rester avec ses amis et Faolin aurait pu directement se ranger à sa place.
- Tu rejettes donc la faute sur eux !
- Pour être franc, je rejette la faute sur vous. Si vous n’existiez pas, rien de tout ça n’existerai.
- Et tu n’aurais jamais connu Moinon. Elle serait morte avant que tu ais pu voir son visage ! Et même si elle avait survécu, vous ne vous seriez jamais mariés ! Car tu ne serais jamais venu ici ! Et si le hasard vous avait mené jusqu’à Murof, elle ne t’aurait jamais adressé la parole, car tu aurais été un iop simple et bête !


Il n’en peut plus. Il ne veut plus combattre. Xélor pourrait l’achever à l’instant, il est si faible mais pourtant, celui-ci préfère le faire souffrir par les mots.

- Un pauvre iop comme ta divinité ! Continue Xélor.

Je commence à me demander s’il n’essaye pas de le chercher. Peut-être veut-il l’achever après s’être battu ? Le iop en question ne bouge pas, ne remue pas un sourcil. Il ne fait que regarder fixement la divinité. Xélor semble perdre patiente.

- Et bien ? C’est tout ce que tu peux m’offrir comme résistance ? Un regard froid ? Un regard vide ? C’est ça que tu es ? Vide ? Vide de tout ? Regarde-toi. Tu sais très bien qu’après t’avoir achevé, je vais m’en prendre à Moinon et tu ne fais rien pour m’affaiblir ?
- Peut-être n’en suis-je pas capable ? S’il devait y avoir une personne capable de vous affaiblir, c’est bien elle. C’est elle qui a réussit à vous tenir tête. Vous n’avez même pas pu la toucher sans difficulté : un pauvre iop et un éni qui savent se battre oui, mais une petite xélorette sans défense non. Votre fierté n’en a pas pris un sacré coup ? Avez-vous donc envie de vérifier à quel point vous êtes fort en vous battant contre moi ? Et bien non, je ne vais pas vous en laisser l’occasion. Tuez-moi si ça vous chante, mais je ne vous servirai pas d’éponge pour effacer ce ridicule détail.


Xélor ne répond pas. Je souris. Il est vrai que c’est grâce à Xélor que Valimir peut répondre de telles répliques. Xélor a créé une arme trop dangereuse. Quoique pas assez pour qu’elle puisse l’atteindre. Il y a tellement de différences entre lui et mon dieu. Ce qu’il a dit est vrai : Il sais se battre et est plus robuste que moi. Mais de mon côté, je sais maitriser le temps et donc rivaliser avec ma divinité. Soudain, une idée germe dans ma tête. Il suffirait de pouvoir lui transmettre mes pouvoirs ! Seulement tout ça semble impossible. Impossible. Comment pourrais-je lui donner mes pouvoirs ? La volonté ? Ho, et puis ! De toute façon, nous allons mourir, alors…qui ne tente rien, n’a rien.

Je me redresse sur mes genoux. Mon ventre ainsi secoué me déchire d’une nouvelle vague de douleur. Ma tête pèse lourd sur mes épaules et mon nez libère toujours mon sang. Je n’ai presque plus de force. Les deux rivaux ne m’ont vus, seul Fao’ remarque mes mouvements.

- Que fais-tu ? réussit-il à articuler.
- Je vais transmettre à Vlad’ mes dernières forces…Souffle-je.
- Stupide…
- Je sais…tu me l’as déjà dit…


Je me concentre sur Valimir. Je tends mes mains vers lui et ferme les yeux. J’essaye de ne plus rien ressentir, de faire le vide. Je me focalise sur la force qui fait que je tiens encore debout. Je me fais ressentir mes pouvoirs, mon contrôle sur le temps. Je suis tellement faible… Je me ferme de tout ce qui est extérieur à moi. Je n’entends plus rien. Je ne vois plus rien. Je sens juste mes bras, tendus vers la personne que j’aime. Ils pèsent de plus en plus lourd, mais je ne dois pas me laisser envahir par la faiblesse, par la peur de perdre. Juste être calme. Je sens mon corps flotter. Je suis tentée de croire que je suis morte mais mes bras toujours tendus me ramènent à la réalité et à mon dessein. J’essaye de ressentir mes dernières forces, le peu de courage et d’espoir qui me reste…et surtout, les pouvoirs que m’a confiés Xélor il y a quelques années de ce jour maudit. Puis, dans un dernier effort, je regarde Vlad’. Je le dévore du regard. Je le fixe le plus fortement possible. Comme pour mon sourire. Il faut qu’il me regarde. Je continue. Mes paupières ne se referment plus et mes yeux se sèchent. Mon visage se crispe. Allez…regardes-moi ! Tout ce que j’ai réussis à réunir semble s’accumuler derrière mes globes oculaires.

Je veux tout lui donner ! Je le veux ! Je reste ainsi, accroupie, les yeux rivés sur Valimir les bras tendus. Je mets tout ce qu’il me reste dans ce regard. Xélor parle. Valimir hoche la tête. Bon sang ! Mais regardes-moi ! J’ai tout fais jusqu’à maintenant pour toi ! Regardes-moi ! Xélor rit et Vlad’ baisse la tête. Non ! Ne te résigne pas ! Tu peux le battre ! Regarde-moi ! Xélor réplique et l’assène d’une nouvelle phrase. Puis, lentement, dans un regard de désolation, il tourne son regard vers moi. Je ferme les yeux et force sur tout ce que j’ai accumulé. Sortez ! Sortez ! Je rouvre les yeux et Vlad’ me regarde en écarquillant de grands yeux. Je me re-concentre. Un assourdissant tic-tac m’explose le crâne et mon mari est projeté à terre.
En une fraction de seconde j’ai l’impression de me vider de tout. De tout mes organes, de tout mes ressentis, de tout mon corps. Ce dernier, incontrôlable tombe sur le côté. Ma vision se brouille. Je n’ai même pas assez de force pour gémir. Ma tête heurte le sol. Tout devient noir. Je me sens partir.
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Message par Fao Sam 26 Nov 2011 - 17:27

C'est bien, on a tous 5 colonnes vertébrales, 3 nez et des centaines de litres de sang....
Tout ce qu'on a accumulé, petit à petit, au fil des années!
Tout cassé! Plus rien!

Vous savez quoi? Je vais respawn, c'est mieux...
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Message par Maev' Sam 24 Déc 2011 - 11:31

Oh m... ! J'avais pas vu ton post !! Je viens de le remarquer et je l'ai dévoré. Désolée, Moinon... J'ai honte de moi...

Néanmoins, je n'ai pas du tout aimé cette partie... Dans la même idée que Fao, je la trouve beaucoup trop exagérée. Tout le monde est impuissant, sauf l'héroïne qui se découvre un talent pour battre un Dieu.

J’appuie sur ce dernier mot : un Dieu ! Or j'ai une toute autre idée d'une divinité que celle que tu as montré dans ta dernière partie...Je veux dire, ici Xélor a un rôle de grand méchant à la Nox : plein de haine, il perd son sang froid, il entre dans le jeu de la gue-guerre en combattant en duel l'héroïne de l'histoire. Il court bêtement après elle.
Sauf que Xélor est un Dieu. Je l'aurait vu absolument stoïque, jusqu'au bout, froid puisque inhumain. D'autant plus qu'il aurait facilement pu arrêter le temps, et même si Moinon est une de ses disciples.

Bref. Cette partie a été trop romancée à mon goût. Mais je pense que tu as pris du plaisir à l'écrire (et dire que tu t'es pris un vent... encore désolée !)
___________
J'espère qu'il y a une suite ! Quand même ! Ö
Et encore désolée... C'est pas faute d'attendre la suite de tes parties !
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Message par Fao Sam 24 Déc 2011 - 17:08

Maev' a écrit:un Dieu,[...]froid puisque inhumain.
Au fait, Maev'... Les hommes sont censés êtres humains, par rapport aux Dieux?
Limite je pense au contraire, les Dieux humains et les hommes inhumains.
Ceci dit, cela vaut si on part de la définition officielle de l'adjectif "humain"...

Parce que si l'on devait se baser sur les comportements humains pour définir l'adj. "humain"...

Hum, c'était juste une parenthèse...
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Message par Maev' Dim 25 Déc 2011 - 15:36

Oui, je parlais de l'adjectif humain de base, génétiquement parlant. Toi tu sembles parler de l'idéal humain ;)
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Message par Moinonminou Jeu 29 Déc 2011 - 23:38

Je l'avais oublié! =O Voici la suite!
Bon...j'avoue qu'ils sont très résistants...'3'...un peu abusé sur le coup...j'avoue.
La suite...et la fin! \o/ Voici un projet terminé!
Partie 9: Iop-xélor

***********************************************************Valimir**********

Ma vue est brouillée par un éclair blanc et mon tympan explose par un assourdissant tic-tac. Mais, bizarrement, je ne me sens plus comme avant. J’ai l’impression de me réveiller d’un mauvais rêve. D’un très mauvais rêve. Mes membres ne sont plus endoloris, sauf mon ventre qui semble avoir été écrasé par quelque chose. Ma fatigue s’est comme envolée et ma peur a fait de même. Que m’arrive-t-il ?
Pourtant, quand je retrouve mes sens, je suis toujours dans la tente. Je suis juste sur mon postérieur à terre aux pieds de Xélor. D’ailleurs, j’entends celui-ci rire.

- Alors ? On ne tient plus debout mon cher ?

Je me relève vivement pour faire face à mon ennemi. Pourtant, j’ai du mal à m’élever. Je me sens plus lourd…comme écrasé par un poids venant de mon crane, qui semble peser plus de quelques tonnes. Je reprends mon regard neutre même si l’envie de le frapper me brule les mains. Je m’en étonne moi-même. Il y a à peine une minute, je n’attendais qu’une chose : qu’il m’achève. Et pourtant, depuis cet éclair blanc, l’envie qui m’avait quitté m’est revenue soudainement. Je me sens perdu. Comment cela a-t-il pu se produire ? Je m’étais préparer aux adieux…je m’étais donné une raison…que s’est-il passé ? Pourquoi maintenant…je me sens prêts à l’affronter alors que je sais que je vais perdre ? Comment mes forces, qui me manquaient sont-elles revenues si soudainement ?

- Ho regarde…ta femme semble avoir lâché la corde qui la maintenait encore hors de la mort. Remarque Xélor mi-amusé, mi-perplexe.

Mon regard se dirige vers Magnon. Il dit vrai. Elle est allongée, recroquevillée sur le côté la bouche ouverte, les yeux entrouverts. Ses bras sont dirigés vers moi. Puis, je me souviens de ce que je regardai avant l’éclair blanc. Moinon était les yeux brillants fixés sur moi et les bras tendus. J’avais écarquillé les yeux en pensant qu’elle allait m’attaquer car les motifs sur son armure brillaient. Mais pourtant, je n’ai reçu qu’un éclair blanc et mes forces sont…

Une idée me vient, mais elle semble impossible. Je la chasse le plus vite que je peux. Ce n’est pas le moment de laisser mon imagination diriger mon cerveau. Xélor s’éclipse aux côtés du corps de la petite xélorette. Il approche son pied de son visage. Une haine indescriptible envahit alors mon cœur. Je m’apprête à me ruer sur la divinité pour l’empêcher de toucher Magnon.

Un autre éclair blanc.

Je rouvre les yeux. Me voilà, parant le pied de Xélor avec ma lame. J’écarquille mes yeux. Que…que…que c’est-il passé ? Je n’ai pourtant rien fait ! Même pas un pas ! Rien ! L’idée impossible me revient. Je regarde Xélor qui est paralysé par la frayeur.

- Qu’as…qu’as-tu fait ? Balbutie-t-il.

Je n’ai donc pas rêvé ! Je me suis bien éclipsé pour protéger Moinon. Mais…comment puis-je faire une chose pareille ? L’idée impossible refait à nouveau surface. Moinon…se serait-elle sacrifiée pour…moi ? Le pied de Xélor m’arrive en pleine face. Je ferme les yeux et ramène mes bras vers mon visage pour me protéger.

Un éclair blanc.

Me voilà de l’autre côté de la tente. Je ne rêve pas. Elle m’a donné tout ce qui lui restait.

« S’il devait y avoir une personne capable de vous affaiblir, c’est bien elle. C’est elle qui a réussit à vous tenir tête. »

Elle…elle veut que je l’anéantisse ? C’est impossible : c’est un dieu ! Xélor apparait devant moi et avant qu’il puisse me toucher, je suis de nouveau près de Moinon, essayant de la réveiller. Seulement la divinité ne me laisse que quelques secondes et je suis obligé de me téléporter autre part. Je ne manipule que légèrement le temps, étant quand même craintif sur ce domaine qui n’est pas le mien. Je ne crois pas que je puisse arrêter le temps comme Moinon l’a fait il y a quelques jours. Néanmoins, je sais le stopper assez suffisamment pour me laisser le temps de me déplacer. Je vois le point de la divinité fondre sur mon visage. Me revoilà auprès de Moinon.

- Fao’ ! Fao’ ! Réanime-la ! Ou du moins, rassures-moi : Dis-moi qu’elle n’est pas morte !

Je n’ai pas le temps d’entendre sa réponse : Xélor revient. Je dégaine mon épée et la balance sur lui. Je me déplace vers ses côtes et lui re-balance ma lame, puis sans attendre, je m’éclipse derrière lui pour lui assener un coup par derrière. Je n’arrive à l’avoir que là. Mon épée entaille une fissure dans son armure dorsale. Je souris. Voilà ce qui me manquait ! Je continue de lui envoyer ma lame de tous côtés en me téléportant à tout bout de champ. Je me sens puissant et invulnérable : Xélor n’arrive pas à m’atteindre.
Je reviens près de Faolin.

- Alors ? Demande-je quelque peu essoufflé.
- Elle n’est pas morte, mais je n’en peux plus et elle est vraiment faible…la ramener ne va pas être aisé.
- Fais de ton mieux ! On a besoin d’elle !


Xélor revient mais je le pare et lui donne un coup dans les côtes. Je ne sais quoi faire. Si elle m’a donné ses pouvoirs, c’est pour accomplir quelque chose de précis. Qu’a-t-elle comme idée ? Comment veut-elle que je me serve de ses pouvoirs ? Je blesse Xélor au bras. Il semble bouillir de rage. Il doit se dire que c’est impossible, que tout ce qui lui arrive aujourd’hui n’est qu’un mauvais rêve. Pourtant c’est la réalité. Bizarrement, c’est la réalité. Un dieu est en train de se faire battre par un iop qui a des pouvoirs de xélorette. Complètement invraisemblable. Si j’avais lu ça dans un livre, je l’aurai refermé en maudissant l’imagination débordante de l’auteur. Et pourtant, c’est bien ce qu’il se passe. Je souris à Xélor pour lui montrer à quel point je suis puissant et lui médiocre. Ça me fait un bien fou…mais lui, semble redoubler d’efforts.

Son poing finit quand même par atteindre ma joue. Ha ! Un peu de résistance ! Son pied arrive droit dans mon genou et je manque de perdre l’équilibre. Trop de résistance…Il ne faut pas que je perde ma concentration. Je pare un coup et en lui assène un par derrière, qu’il évite en me faisant un croque-en-jambe que j’évite à mon tours avant de lui envoyer ma lame en pleine figure qu’il réussit à parer. Nous arrivons à forces égales.

Je jette de temps en temps des regards à Faolin qui s’occupe de réanimer Moinon. Xélor fulmine des mots gonflés de colère. Je me demande s’il est capable de dire des Mots, comme les éniripsas…puis j’espère que non, parce que sinon, j’aurai perdu l’avantage que j’ai gagné grâce à Moinon. Ladite xélorette ne se réveille toujours pas. Je commence à m’inquiéter. Que faire si elle ne se réveille pas ? Comment savoir son but ? Allons…réfléchissons ! Elle n’est pas stupide : elle sait que je ne peux tuer Xélor, le battre peut-être…Si elle m’a donné ses forces, c’est donc pour pouvoir égaler sa divinité. Si j’arrive à l’égaler…quelles sont mes possibilités ? Que puis-je faire ? Que sais-je faire ? Je sais me battre à l’épée…je sais…je sais…

Je sais dire des choses intelligentes ? Un déclic se fait dans ma tête. Si elle m’a donné la possibilité d’égaler Xélor…est-ce pour pouvoir le résonner ? L’empêcher de nous tuer ? L’empêcher de continuer sa quête ?

« Pour moi, la fin de cette guerre sera quand Xélor aura abandonné l’idée de sa conquête. »

Je regarde la petite xélorette qui ne se réveille toujours pas. Elle a fait de grandes choses aujourd’hui, et elle s’est montrée très courageuse. Quand tout cela sera finit…je lui offrirai tout ce que je puisse lui donner. Une droite de Xélor me réveille.

- Alors ? Valimir ? Comment te sens-tu en xélor ? N’est-ce pas génial ?
- Si…en effet.
- Joins-toi à moi !
- Est-ce en désespoir de cause ? Dis-je avec un petit sourire.
- Tu oses insulter une divinité ?
- Oui…je trouve ça même plutôt sympa. Dîtes, ça donne vraiment ce ressenti quand on est impitoyable, fou, mesquin, horrible et malin ?
- Quel ressenti ? Tu ne pourras jamais ressentir tout cela, tu es bien trop niais ! Grince Xélor.
- C’est bien ce que je pensais…Mais…vous vous rendez quand même compte qu’à cause de vous, tous les xélor de cette planète serons persécutés ? Et que si vous échouez, vous ne serez plus dieu, et vos disciple seront perdus ? Dis-je.
- Non, je ne voyais pas les choses exactement comme cela…Je pensais plutôt à une planète dominée par les xélors et les autres dieux, rapatriés sous mon commandement. Tu vois ? Répond-t-il fièrement.
- On dirait un conte de bonnes femmes…mais un peu déjantée la bonne femme.
- Et pourquoi cela ?
- Et bien parce que même dans ce cas là, les xélor seront persécutés. Vous ne pouvez comprendre les humains : ils aiment avoir des amis, avec lesquels ils peuvent parler. Prenez Moinon par exemple : je sais que si elle vivait dans ce monde que vous auriez créé, elle n’aurait jamais…
- Moinon n’est pas une vraie xélorette. Elle s’est rapatriée sur la classe xélor lors de sa mort pour disparaître aux yeux de tous.
- Alors comme ça, vous reniez les rares disciples que vous avez.
- C’est elle qui m’a renié. Jamais elle n’avait utilisé ses pouvoirs que je lui ai confiés.
- Alors pourquoi l’avoir gardée ?
- Et bien, parce que malgré cela, elle venait prier régulièrement au temple, contrairement à beaucoup de mes disciples. Contrairement à toi.
- Vous n’êtes pas mon dieu, mais je dois avouer que sans vous, je ne serai pas celui que je suis. Avoue-je.
- Et bien ! Enfin de la reconnaissance !


Nous continuons de nous battre en échangeant ses propos. Je cherche comment le raisonner…Raisonner un dieu…Est-ce vraiment possible ?!

- Bref, vos disciples seraient insociables et vivraient seuls, reclus dans leur monde, rejeté des autres. Au final, personne ne pourrait vous aimer, vous respecter, car vous seriez craints et détesté de tous, même de vos disciples.
- Est-ce que ça changerai vraiment de ce qu’il en est maintenant ? Les xélors sont rares et on les assimile aux pires voleurs.
- En même temps, c’est comme ça que vous voulez les montrer.
- Non ! S’indigne-t-il.
- Alors…comment voulez-vous présenter votre classe ?
- Une classe originale, sortant de l’ordinaire et dominant les autres.
- C’est exactement ce que je disais : se croyant au-dessus de tous, vos disciples deviendront les pires crapules qu’on puisse trouver, comme elles n’auront aucunes limites. Tout comme vous en fait. Conclue-je.
- Et bien soit, il en sera ainsi !
- Et donc, vous laisserez votre classe se désintégrer. Qui voudrait se marier à la voleuse du coin ? Qui voudrait avoir des amis qui aiment vous rabaisser ? Personne.
- Ils seront entre eux.
- Un groupe montant de un à six par ville…intéressant le groupe d’ami. Ça sera très convivial vous me direz…
- Non, ils seront plusieurs abrutit puisque tout le monde voudra devenir un xélor comme ils dominent le monde !
- Et les parents ont évidemment très envie d’être maltraité par leurs enfants. Vous savez, les peurs et les mœurs d’une génération se partagent avec la suivante. Aucune personne ne voudra ressembler au monstre de la ville : celui qui tues sans réfléchir. Personne n’est comme vous, assoiffé de puissance et de gloire.
- Mais si, bien sûr que si !
- Voilà pourquoi votre plan ressemble à un conte de bonne femme. Seules quelques personnes veulent la puissance et la gloire, seulement, il y en a beaucoup plus qui préfère garder leur ville en harmonie plutôt que de la détruire. En accomplissant votre plan, votre classe s’anéantira.


Xélor m’envoie un coup de poing que j’évite. Il ne répond pas. L’ai-je convaincu ? Est-ce qu’il est en train de douter ? Puis-je lui donner mon coup final ? Il semble perplexe. J’en conclue que c’est le moment. J’attends qu’il m’envoie de nouveau son poing que je bloque.

- Et oui, ça changerai vraiment de ce qu’il en est maintenant ! Vos disciples vous aiment ! Ils vous respectent ! Moinon vous vénère comme je vénère Iop. Ne cassez pas la bonne image que tout le monde à de vous-même si elle est mensongère !
- Et toi ? La bonne image que tu as de moi ? Elle est où ? Demande-t-il avec un reproche dans la voix.
- Dans Magnon. Sans elle, je vous détesterai. Mais…maintenant que j’ai compris que c’est en partie grâce à vous que l’on s’est rencontré, qu’elle soit en vie…Je ne peux vous détester entièrement. Vous avez accomplis mon bonheur…comment vous haïr ?


Il ne bouge plus. Je lui tiens toujours le bras. Ai-je réussis ? Est-ce possible ? J’attends, impatient. Il doit remuer tout nos propos dans son crâne. Il me fixe. Je le regarde aussi, assuré. Va-t-il m’écouter ? S’il choisit d’abandonner, j’aurai réussit. S’il choisit de persévérer, tout sera perdu…parce que je ne vois pas comment je peux encore lui montrer que tout ce qu’il projette n’est que mal et désespoir. Il desserre le poing. Je lui lâche le bras.

- De toute façon, maintenant tout le monde va être au courant de ce que j’ai fait. Dit-il.
- Maintenant oui…mais avant non.
- Avant ?
- Vous êtes le dieu du temps non ?


Il me regarde plus intensément. La réponse m’est venue tout naturellement. En effet, c’est le dieu du temps, il peut le remonter, et revenir à un temps plus calme pour effacer tout ce qu’il a commit. Il ricane.

- Moi qui te prenais pour un pauvre iop. Avoue-t-il.

Je ne réponds pas. Je n’ai pas envie de lui répondre et d’ailleurs, je ne saurai quoi lui dire. J’attends juste qu’il prenne sa décision.

- Avant…J’en ai appris des choses aujourd’hui. Sur toi, sur Moinon, sur Murof et sur ma classe. Mais je ne sais si au final, ça a été une bonne chose de te donner de l’intelligence.

Je le regarde et reste muet. Va-t-il finir par se résigner ? Va-t-il réussir à se résigner ? Lui donner la possibilité de remonter le temps c’est lui permettre de chambouler les choses. Je commence à stresser. C’est comme si j’attendais la note d’un jury après un examen oral.

- Bon…au revoir mon cher Valimir du Gondor.
- Qu’allez-vous faire ? Demande-je calmement.
- Je vais faire ce qui me semble le mieux.
- C’est-à-dire ?
- Faire oublier cet énorme malentendu. Nous nous reverrons peut-être dans le passé.


Il se recule, ouvre ses bras. Un nouveau tic-tac assourdissant résonne dans ma tête. Le dieu temporel disparait en un éclair blanc aveuglant. Quand mes yeux recouvrent la vue, un spectacle horrifiant s’offre à moi : tout s’émiette. Le sol, la tente, les meubles…tous partent en lambeaux. La tente autour de moi par en confettis dans un vide intersidéral, formé en dessous de nous. Le sol par en morceaux tout comme les meubles. Tout se désintègre sous mes yeux. Je m’affole. Je m’élance vers Fao’ et Moinon. Ils sont figés. Je les appelle mais rien ne se passe. Que ce passe-t-il ? Que nous arrive-t-il ? Voilà Fao’ qui commence à s’émietter à son tour. J’essaye de rattraper les morceaux de mon ami avant qu’ils tombent dans le vide, en évitant moi-même les trous de plus en plus gros dans le sol autour de moi. Je manque de trébucher et me rattrape sur un pan de la tente qui part en poussière à mon contact. Un trou béant s’ouvre maintenant devant moi. Il emporte les derniers meubles, s’agrandit…puis, hors d’atteinte, il emmène Moinon. Je cris son prénom. Le dernier morceau de sol, sur lequel je me trouve, s’écroule.

Je suis aspiré en hurlant d’effrois.

************************************************************Kiri’***********

Je me réveille. Une lueur s’échappe des rideaux et pointe mes paupières, lourdes de sommeil. Je rabats mes draps sur mon visage et grommelle quelques mots de mécontentement. Quelques minutes après, je me décide enfin à quitter mon lit. Je repousse les draps et me redresse vivement. Je me dirige vers la fenêtre et ouvre les rideaux. Le soleil illumine mon visage. J’ouvre la fenêtre et une brise matinale s’engouffre dans la pièce, chaude du sommeil que j’ai laissé derrière moi. Une belle journée s’offre à Murof et ses habitants. Que vais-je bien pouvoir faire ? Je referme la fenêtre et me frotte les bras pour me réveiller.

Je m’habille tout en réfléchissant à quoi je vais bien pouvoir m’occuper aujourd’hui. En tout cas, il faut que je profite de la météo rayonnante. Une fois parée de ma tenue iopesque, je me contemple dans le miroir. Je coiffe mes cheveux violets en les relevant en une queue de cheval haute. Je souris, heureuse du résultat et de la journée qui s’offre à moi. Je me dirige vers l’entrée et revêt mon manteau. Il fait beau, mais froid. Je sors de ma demeure et l’enferme à double tours.

Les rues sont calmes et silencieuses. Les rares murofiens vont et viennent vers la Grand-Place où caquètent déjà une dizaines de matinaux. La rumeur maintenant plus proche s’enfouis au fond de moi au même moment que la brise matinale réveille mes sens encore un peu endormis. Sous mon manteau, mon corps chaud se désaltère de tous ces bruits, annonçant une journée remplie de banalité quotidienne. Quoique…banalité quotidienne ? Non, à Murof, des surprises peuvent surgir de n’importe où, et n’importe quand, est-ce là la définition du mot banalité ? Banalité ne convient pas avec Murof. Cette ville renferme tant de choses que nous ne pouvons imaginer… tant de voies différentes, et tant de gens aux personnalités plus originales les unes que les autres. Quotidienne…oui, car malgré les surprises rencontrées, chaque jour se base sur le quotidien murofien : on se lève, on marche, on ris, on parle, on se couche. Quelques uns ont tenté l’aventure mais sont revenus par la suite.

Murof rime avec quotidien, mais pas monotone, ni ennuie. Murof rime avec originalité, musique, couleurs, joies, paroles, rumeurs, auberge…enfin tous ces noms qui s’enchantent dans nos oreilles…

Mes yeux se remplissent des bâtisses qui courent le long de cette rue, des quelques jardins que je peux voir, des sourires sur les visages des gens, des regards des murofiens qui ne se posent que rarement sur la iopette que je suis, du soleil un peu matinal, du ciel bleu qui annonce une bonne météo. Je respire profondément.

Quelle belle journée !
Moinonminou
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Message par Maev' Ven 30 Déc 2011 - 9:39

Oui, ce Dieu est décidément trop humain...
La fin me semble à la fois longue et baclée, mais elle n'en reste pas moins nécessaire et bien trouvée. Le saut dans le temps... une bonne idée !

Moi qui espérait seulement une autre partie des Murofiens restés dans la ville pendant le combat ! Tant pis !

Bravo Moinon, bravo pour ta persévérance et pour avoir écrit une fiction aussi longue ;)
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Message par Fao Ven 30 Déc 2011 - 10:32

Moi je regrette une chose... Je ne peux pas t'en vouloir vraiment pour ça...
Tout le champ lexical de la colère et la métaphore filée du bouillonnement se retrouvent un peu dans cette phrase "Xélor fulmine des mots gonflés de colère."
A retravailler, bien sûr: à la place de fulmine, tu aurais pu avoir un autre mot qui rejoint le sens de bouillonne.
ça serait, selon moi, du meilleur effet...

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Message par Jeananas Ven 30 Déc 2011 - 21:23

Oh, Kiri clôt la fin !
J'aime bien cette fin d'ailleurs, enfin le petit passage quoi, tout le reste est trop compliqué pour une idiote comme moi XD
T'inquiètes, tu as bien tenu et tu as terminé, rien que pour ça bravo !
Maintenant : les matheux !
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Message par Pan Jeu 1 Aoû 2013 - 9:39

*entre, une torche à la main*

Bataille Murofienne_ HS Murof - Page 2 425_in10

Pfiou, y'a de la poussière ici.

Enfin breeeeeeeeef !

J'ai tout lu cette nuit. Je venais de terminer la fiction originelle et on m'a dit que je pourrais jeter un coup d'oeil à ce récit. Je ne suis pas déçu. Bon, quelques points dans l'ensemble m'ont déçu, mais j'ai plus ou moins tout aimé dans l'ensemble, malgré les quelques incohérences militaires et tactiques, meh.

Je ne ferai pas de trop grosse critique parce que tout a plus ou moins été dit plus tôt, enfin, il y a des mois de ça. Je viens simplement faire coucou et passer un petit "bravo" bien mérité !
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Message par Mia Jeu 1 Aoû 2013 - 15:20

Mon dieu, je suis complétement tétanisée ;3;

La première chose qui m'a traumatisée c'est quand le iop sort de la maison avec la tête de l'Eca dans les mains DDDDDD':
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