Histoire musicale.

Donc après une grosse hésitation j'ouvre ce sujet ou je vous ... présenterais le bg de Nannerl que je suis actuellement entrain d'écrire ... mais j'ai honte de ce premier chapitre .. D8
Je m’excuse d'avance si j'ai fait des fautes ... D:

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Texte 1 :  Dispute.
 
Six heures du soir, dix-sept Fraouctor. Assise au piano en train de jouer un air triste. Triste moi-même comme à mon habitude. La porte de ma chambre s'ouvre à grand fracas. Et voici mon père et ma mère, Guilhem et Eléonore de Lilia. Lui un Crâ, grand, frêle, le visage creux et elle ... une Crâ aussi mais  plus petit et bien plus impressionnante que son mari de par sa tenue et son visage sévère. En fin de toute façon, je crois que la famille ne compte que des Crâ. (Quoi que je me demande si l'oncle De Barjas ne serait pas Iop) Même mon frère Dahran. Je l'aime bien Dahran, bien qu'il soit souvent occupé, la tête plongée dans ses livres d’astronomie ou bien encore en train d’apprendre comment bien embrocher. Mais il connaît ses gammes et la musique est une passion qui nous lie.
Revenons-en au parent, encore une fois ils viennent me parler de ces sottises. Ma mère s’approche, ses pas retentissant à cause de ses chaussures à talons, mon père un peu plus en recul. C’est étrange, mais elle a un inhabituel sourire sur les lèvres, et ça c’est mauvais signe, très mauvais signe. Elle s’arrête devant moi, puis me regarde attentivement avant de commencer :
 
« -Ma chère fille, vous n’imaginez même pas la chance que vous aurez dans quelques mois… Devenir demoiselle de compagnie de la Reine. N’est-ce pas merveilleux ?
-Ce n’est pas ce que j’avais prévue faire de ma vie. Répliquais-je sèchement.
-Votre vie ? Mais ma chère, votre vie vous la passerez ici, entre les quatre murs de ce palais, avec les gens de votre rang. »
 
Oui, voilà ce qu’il sera prévu plus tard pour moi. Servir sa majesté la reine de Bonta. Ah , « les gens de votre rang », la phrase préférer de ma mère. Ma famille descend d’une longue lignée noble Bontarienne, alors forcément vous imaginez comme ils aiment me le rappeler chaque jour.
Non, parce que moi, ma vie, ce n’était pas comme ça que je l’imaginais. Voyez-vous, mon grand père était un grand compositeur renommé à la cour. C’est lui qui m’a enseigné le piano à l’âge de cinq ans. Maintenant, j’en ai 17 et … c’est ma plus grande passion. Plus qu’une passion même, je rêve d’en faire mon métier, tout comme mon grand père.. Mais je peux oublier …
Après un long silence, mes parents se lancèrent un bref regard. Je me doutais qu’ils n’étaient pas venue me voir seulement pour encore se vanter de leur titre et de me rappeler la chance que j’avais de devenir demoiselle de compagnie.
 
« -Heu … je .. De plus .. Huum. Il hésita.
-Guilhem, il faudra bien lui dire un jour ! »
 
Je ne sais pas pourquoi, mais à ce moment là, ma gorge se serra et je sentis comme un malaise dans la pièce. Le sourire de ma mère n’était pas anodin. Quelle nouvelle allaient-ils encore m’annoncer ? Ma mère se leva et déclara :
 
« -Nannerl, vous serez fiancée dans quelque temps au baron de Rosenberg. Vous avez l’âge à présent de vous marier et de devoir assurer la descendance de notre famille. »
 
Mes yeux s’écarquillèrent, le battement de mon cœur s’accéléra et .. je restais silencieuse.
C’était la meilleur, en plus de décider tout de mon avenir et de ma vie, mes parents allaient à présent choisir l’homme que j’allais épouser. Etait-ce une blague de leur part ? Je les regardai l’un après l’autre. Ma mère avec son haire hautain et méprisant comme toujours, mon père gêné, l’air désolé. Dans la famille, c’était toujours ma mère qui prenait les décisions… et tout le monde obéissaient, mon père lui n’était qu’un lâche.
Mon sang bouillonnait… assise sur le tabouret du piano.. Mes poings serrés. La colère montait en moi petit à petit.. S’en était trop. La goutte qui avait débordé le vase comme qui dirait.
Je ne sais pas ce qui me prit à cet instant mais je me levai d’un seul coup et regarda mes parents droit dans les yeux.
« -Me marier avec un vieux Baron ?!! M ‘écriais-je C’est hors de question, jamais je n’épouserais un homme que je ne connais pas !
-Oh mais ma chère, ce n’est pas une proposition, mais une obligation. Répliqua ma mère en appuyant bien sur le mot « obligation » »
 
La colère montait en moi de plus en plus. J’avais su rester calme et sereine et ne rien dire toutes ces dernière année … mais là.. C’en était trop. Je respira un coup et reprit.
 
« -Toute ma vie vous avez décidé de tout à ma place.. De ce que je devais faire ou ne pas faire, de ce qui était mauvais ou non. De ce que je devais porter, avec qui je devais être ami, de mon avenir, de mes journées. JE N’EN PEUT PLUS ! »

Mes parents restèrent bouche-bée. Jamais ils ne m’avaient entendu parler comme ça. Bien sûr, ils pensaient avoir élevé une jolie petite poupée pieuse et soumise. Ca c’était effectivement l’aspect que je devais donné de l’extérieure. Mais à l’intérieure … je hurlais.
 
« -Pensez à votre rang. Me répéta une fois de plus ma mère.
  -Mon rang ? Mais je m’en fou de mon rang, je m’en contre fou même !! Je n’épouserais jamais votre Baron de je ne sais pas quoi !
Mes parents paraissaient de plus en plus outrés.
 -Et bien, que voudriez  vous faire alors ? Demande ma mère en s’assaillant sur le lit. J’hésita et fini par lâcher le morceau :
 - Devenir pianiste et compositrice, et pouvoir jouer dans le monde entier ! Et fondée une famille par la suite en épousant un homme je connaîtrais vraiment !
Mes joues s’enflammèrent, jamais je n’avais parlé de ce rêve à qui que ce soit, pas même à Dahran. Ma mère éclata d’un grand rire moqueur et cynique.
-Devenir musicienne, et jouer dans le monde entier ? Mais allez donc rejoindre les paysans tant que vous y êtes ma pauvre !
-Grand père l’était lui !
-Votre grand père était un vieux fou !
-Vous savez quoi mère ? Lançais-je sur un ton de défie. J’aurais peut être mieux fait de vivre chez les paysans comme vous le dite si bien. J’a n’aurais peut être pas eu tant de richesses, mais au moins, j’aurais eu une meilleure famille. D’ailleurs mère, vous feriez bien d’y allez, je suis sûr qu’ils connaissent les valeurs de la famille eux !
Ma mère choquer par mes dernier propos m’attrapa au bras et me secoua.
-vous deviendriez demoiselle de compagnie de la reine, et épouserez le baron de Rosenberg que vous le vouliez ou non !
Les larmes commençaient à me monter aux yeux. Je restais immobile contre le piano les poings serrés.
-A oui .. demain le piano vous sera enlevé.. que vous enleviez toute ces sottises de la tête.
-Q.. Quoi ?!! m’écriais je.
-C’est pour votre bien. Répliqua mon père.

Pour mon bien ? et puis quoi encore ? Mes parents sortirent de ma chambre et fermèrent la  porte. Complètement anéantie, je me laissai glisser contre le piano et me recroquevilla. Les larmes coulèrent à présent le long des joues. J’avais envie de hurler, de tout casser. Mon père aurait pu plaider pour moi, dire que le mariage arrangé était de loin pas la meilleure des choses, que je trouverais un mari toute seule, que 17 ans c’était sans doute trop jeune pour avoir des enfant et ainsi perpétrer la lignée, surtout qu’il était beaucoup plus proche de mon frère et moi que de notre mère, mais non, il n’a rien fait. « Trop lâche » pensai-je d’un air de dégoût.  J’allais être marié à 17 ans à un homme que je n’avais jamais rencontré … et mon rêve était à présent brisé.
Comment briser l’avenir d’une jeune fille pleine de rêve et d’espoir ? Naitre dans une famille noble.
 
Désemparée, je me dirigeai vers mon lit ou je m’allongeai sur le dos en fixant le plafond. J’essayais de me calmer en inspirant expirant calmement. Je réfléchissais…pensais … pensais à cette vie minable qui m’attendais, les larmes ruisselants toujours le long de mes joues. J’essayais en vain de trouver une solution. Il y avait bien une solution, mais celle-ci était risquée, très risquée. S’enfuir. Je m’imaginais alors en train d’escalader les murets du palais, dire adieu du regard à cette grande demeure où j’avais vécu ces dix-sept dernières années, et me sentir libre. Ah ! la liberté, peut-être le plus beau mot au monde. Et tien, c’était peut-être fou, mais pourquoi ne pas suivre mon imagination, dans la réalité ?






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Voila le premier chapitre .. J'attends vos conseils vivement D8
Je ne sais pas encore quand je posterais le chapitre deux .. que je n'ai toujours pas commencé ;o;
Et je m'excuse aussi de la mise en page ... y'a un gros bug ;_; ..

Pour la mise en page, on a tous le même problèmes je crois x'D
Et comme j'te l'ai déjà dit, c'pas mal du tout ~°3°~
Malgré quelques fautes par-ci par-là mais c'pas flagrant :0
Je lirai le deuxième chapitre, ça c'est sûr '0'